Les Docks

Quel plaisir de recevoir dans notre chère ville les ambassadeurs de la bonne vibration. Oaïstar s’apprête à monter sur scène et à dépasser ses limites faisant face à une problématique certaine : la mollesse d’un public sous calmant. Les stars du Oaï laissent vite leur fatigue au vestiaire endossant leur costume de fête. Malgré la tournée marathon du groupe, rien n’entame la merveilleuse énergie et la spontanéité qui les animent ce soir encore. La lassitude n’existe pas. Pour preuve, chaque prestation subit lifting et autres interventions chirurgicales. Medley fracassant, énergie positive et échange sur scène « The ballad of Lux B. », coup d’œil complice, parfois même accusateur sur des chansons ou l’ironie prend le pouvoir « Bravo mon papa ». Oaistar Le pouvoir, qu’est-ce que le pouvoir ? Le pouvoir de bouger les masses ou du moins d’essayer. Un bien bel exercice ce soir laissant transparaître chez nos complices dérision, humour et répartie. La phobie d’un public mollasson donne des ailes aux artistes prouvant ainsi la véritable proximité existante à chacun de leur passage. L’invitation est lancée par des guitares furieuses « Mets les watts » à la vue du public. L’agressivité des instruments est contrastée par la maladie du lyric « And i smoke » et la fougue d’un Dj Kayalik toujours prêt à surprendre. La danse « Du vin et du boucan », la dénonce « Les destructeurs d’horodateurs » réussiront tant bien que mal à faire décoller certains et peut-être même donner des vocations. Ils ont une fois de plus prouvé leur générosité et leur entière disposition au public. Je ne peux que féliciter cet esprit positif, vif, spontané, malicieux…et bel et bien humain.

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