Live at Shea Stadium

Le Shea Stadium, situé dans le quartier du Queens à New York, abrite depuis 1964 l’équipe de baseball des Mets. Le stade fut inauguré une première fois en 1965 puis une seconde fois en 1966 par l’un des groupes les plus influents de tous les temps. Il est bien évidemment question des Beatles jouant devant pas moins de 55 000 supporters survoltés. Malgré les conditions de jeu et la qualité du son de l’époque, leur première apparition au Shea Stadium fut la plus importante en terme de spectateurs le 15 août 1965. Ce stade est aujourd’hui mythique pour bien des raisons. 16 ans plus tard, c’est au tour des Clash. Même si l’une des premières chansons écrites fut « I’m so bored with the usa », les Américains ne boudent pas leur joie pour cette première partie de haut vol. Et pour preuve, les Américains se délectent d’une série de tubes empruntés à « Give’em enought rope », « London calling », « Sandinista », « Combat rock » ainsi qu’au premier album paru en 1977. Le seul laissé pour compte est « Super black market clash ». Nous sommes en 1982 et la fin des Clash approche à grand pas (séparés en 1985). Une dizaine d’années d’existence, une flopée d’albums et des milliers de concerts les emmènent à faire face à de nombreux désaccords. La première chose qui frappe est l’absence de Topper Headon sur la pochette du live au Shea Stadium. En effet, le batteur est héroïnomane et remplacé par le tout premier batteur du groupe, Terry Chimes, alors que la tournée de « Combat rock » bat son plein. L’album est loin d’être inutile et devra rejoindre « From here to eternity » dans vos collections de disques. Il manquait effectivement un album live dans son intégralité. Ceux qui connaissent le précédent live qui fut commercialisé en 1999 ont eu un avant goût grâce à une sélection faite par les membres du Clash (enregistrements lors de tournées en Angleterre et aux USA majoritairement). « Career opportunities » était, à ce jour, le seul vestige de ce passage remarqué au Shea Stadium le 12 octobre 1982 et non pas le 13 comme le laisse entendre « From here to eternity ». On oublie vite la non présence de Topper et on apprécie la qualité du son qui nous fait dire qu’il ne s’agit pas que d’une opération purement commerciale. Certains titres sont remaniés « Rock the casbah », un medley s’invite « The magnificent seven » / « Armagideon time » / « The magnificent seven » lorsque la fine équipe s’impose dans un frisson incomparable « London calling », « Train in vain », « I faught the law », « Clampdown »…

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